Comment passer de Supervénère à Superparent ?

Depuis que vous êtes rentrez de votre journée, votre esprit s’occupe à faire l’addition de vos ratés du jour ….

Et voilà que maintenant, il s’occupe à compléter cette liste avec les comportements de vos enfants qui vous agacent : les chaussures laissées en tas dans l’entrée, la lumière des toilettes restée allumé , le papier de brioche et les miettes qui vont avec, abandonnés sur la table ...

Impossible de prendre du recul ...votre petite voix est déjà en fonction : « Et voilà ! à peine rentré qu’il faut déjà que je m’y remette ! » « C’est TOUJOURS comme ça ici, on me prend pour la bonne à tout faire » « JAMAIS personne pour m’aider…. » « De toute façon PERSONNE ne me comprend ici ! »

Vous voilà parti dans l’inventaire d’une ribambelle de reproche. Votre esprit est saturé de pensées négatives qui finissent par vous faire culpabiliser. Vous êtes un parent mais vous êtes, en premier lieu, humain. Parfois, en tant qu’humain, il nous arrive des chausser nos lunettes à vision négative. Je parle de ces lunettes où tout est gris, fade, sans relief. Où le négatif l’emporte sur le positif.

Ce que vous avez besoin de comprendre c’est que c’est bien elle, cette petite voix, qui vous empêche de mesurer votre chance de rentrer dans votre maison où il fait chaud. C’est elle, qui vous empêche d’être heureux de recevoir le beau dessin que votre enfant vous a fait à la garderie. C’est encore elle qui vous empêche de dire : « Bonsoir tout le monde, je suis contente de vous retrouver » et transforme vos propos en « C’est pas vrai ! Combien de fois il faut vous répéter de ranger vos chaussures ?! »

Et pour finir, c’est toujours cette petite voix qui vous fait culpabiliser d’avoir été dur envers vos enfants et de n’avoir pointé que les aspects négatifs.

Soyez rassuré, si vous entendez cette petite voix c’est que vous avez conscience de son existence. C’est la toute première étape indispensable au changement.

Le premier pas pour ne pas entrer dans le cercle vicieux de la culpabilité.